Premier jour de stage

Voila 2 jours que deux nouveaux pieds foulaient le parterre Martiniquais afin de réaliser un stage.

Mais où est le maître de stage ? Vu le dernier mail de sa part, ce finissant par « Pani problem », la pression fait chambre à part avec le stage.  

Dans ce cas, la pratique du « pani problem » ce réalise au bord de la plage en attendant des nouvelles du Jedi.

Mais bon, je suis venu ici pour un stage et non pour des vacances comme le pense un certain nombre de gens (comment vous savez !!).

Alors, je vous fais un bref topo de mon premier jour, afin de montrer ma motivation à ne pas être en vacance. En effet, j’essaye quand même d’aller voir un premier site au « François » afin de me faire une idée sur le topo à réaliser, sur l’accès. Mais je me suis plus fais une idée sur la promotion de l’escalade en Martinique.

Pourquoi ?

Tout simplement car ne connaissant pas le site, je me suis dirigé vers la Mecque des renseignements dans une ville : « le syndicat d’initiative ».

Et bah, en conclusion, ils ont peut d’initiative, ils ne connaissent pas l’existence d’un site dans leur ville. Au moins il y a un travail intéressant à réaliser !

Par contre, maintenant c’est décidé, je ne fais plus rien temps que je n’ai pas rencontré le maître, sauf tremper mes pieds dans l’eau.

Enfin, vendredi soir le GSM (il aime bien ici) résonne, à l’écran, un numéro inconnu, au bout du fil, Marius… Je plaisante, c’est bien mon maître de stage qui s’appelle « Philippe » (pour les deux tension, Marius c’était une blague).

Rendez vous samedi au site du piton crève cœur dans le sud de la Martinique, pour réaliser un nettoyage à l’aide de coutelas (grand couteau pour élaguer, afin de ce faufiler dans la forêt) d’un site de bloc (voir la photo).

A première vue, il y a matière à faire, aussi bien au niveau nettoyage que escalade. A deuxième vue, on est en présence d’une roche magmatique à fort côté râpeux pour la peau. Conséquence le mode limasse dans les moment engagé, n’est pas trop adéquate pour le vernis de notre chère épiderme, surtout si la journée ce fini à la plage (ça risque de piquer dans la mer a 28°, c’est vraiment pas de bol !)

Après avoir nettoyé les blocs, on ce dirige vers la falaise  afin que Philippe me montre les voies et son idée de via ferrata. Tout ceci par un accès en terrain d’aventure sur une dalle à 50° avec de nombreuses vires qui limite à maximum deux mètres la chutes, si chutes il y a. Et en effet, chute il a eu ; Philippe c’est engagé sur une voie sans aucune vire en dessous, et là ! c’est le drame, il comme on dit dans le jargon « dévissé » et glisser sur cette roche râpeuse à 50° sur 8m et a fini sa course dans des plantes. En cadeau, de beau steak sur les mains.

La je me dit : Le stage commence bien !! Ca trip et ça va tripé…

La suite de l’ascension c’est réalisé à l’aide de corde et coinceur afin d’éviter les soucis avec la fac.

A final, arrivé sur le piton avec une vue qui fait rêver et une température qui fait suer (dans les deux sens du terme!!).

Au final, le premier contact avec le maître fut relativement tranquille, mais surtout loin de tout papier et crayon.